La petite histoire du papier, suite

  4/ Fabrication de la pâte à papier :
– Récupération de coton, lin et chanvre sous forme de chiffons (dès le XIVème siècle, on porte du linge de corps). La cellulose a été filée, tissée, portée, usée, reportée, relavée et donc assouplie.

– Le chiffon est lavé, trié, nettoyé de ses impuretés au pourrissoir ou des enzymes gloutons le débarrasseront de sa crasse.

– Le chiffon est ensuite broyé, mouillé par des maillets armés d’une mâchoire d’acier ; puis broyage affiné par des maillets de bois. Le tout environ pendant 36 heures ; on ajoute la colle
lors des 12 dernières heures, dès la fin du XVIIème siècle.
 

– La mécanique des piles à maillets est entraînée par la roue à aube.

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Maillets frappant les chiffons
La pâte est mélangée à l’eau tiédie de la cuve, brassée à l’aide du redable. Elle sera recueillie par l’ouvreur, et déposé
par le coucheur sur un feutre de laine…

 

Cuve à papier
« La forme » (tamis) est un outil utilisé à la cuve par les compagnons
papetiers, l’ouvreur et le coucheur qui surveille ce monde de compagnons en l’absence du maître –papetier parti chercher des clients à Lyon, à Paris, à la cours : le contremaître autrefois appelé gouverneur *
Le filigrane (marque de papetier) est un fil de laiton cousu sur le tamis, qui retire un manque d’épaisseur à la pâte et se retrouve par transparence au trait, en clair.
Fabrication du papier avec du bois: prochain article

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